The Twilight Zone, selon le Pr. Belphégor

Du fantastique comme il ne s'en fait plus, disparu dans La Quatrième Dimension

Un grand classique de la télévison d'S.-F.: The Twilight Zone.

Twilight



Your next stop the Twilight Zone...

You are travelling through another dimension, a dimension not only of sight and sound but of mind; a journey into a wondrous land whose boundaries are that of imagination. Your next stop the Twilight Zone...

C'est par une introduction semblable à celle-ci que, le 2 octobre 1959, C.B.S. présente Where Is Everybody?, premier épisode de la série anthologique The Twilight Zone (La Quatrième Dimension en France, qui commença en février 1965 sur la 1e chaîne de l'O.R.T.F.).

Série anthologique fantastique, U.S.A., 3 séries. Première série, 1959-1964, de Rod Serling, noir et blanc, 5 saisons, 156 épisodes, 25 min. (sauf 4e saison), présentée par Rod Serling, musique générique de Marius Constant.

  1. Première saison, 1959-1960, produite par Buck Houghton et William Self (pilote), 36 épisodes, producteur exécutif: Rod Serling.
  2. Seconde saison, 1960-1961, produite par Buck Houghton, 29 épisodes, producteur associé: Del Reisman.
  3. Troisième saison, 1961-1962, produite par Buck Houghton, 37 épisodes, directeur de production: Ralph W. Nelson.
  4. Quatrième saison (inédite en France), 1963, produite par Herbert Hirschman et Bert Granet, 18 épisodes de 50 min., producteur associé: Murray Golden.
  5. Cinquième saison, 1963-1964, produite par Bert Granet et William Froug, 36 épisodes, directeur de production: Ralph W. Nelson.

Informations plus complètes dans l'Internet Movie Database sur The Twilight Zone et Rod Serling. IMDB

The Twilight Zone est une série anthologique, c'est à dire une série où il n'y a pas de personnages récurrents. Les épisodes sont indépendants, chacun racontant son histoire avec ses propres personnages et son propre environnement. Ce genre de série qui était assez courant à l'époque (Comme The Outer Limits qui était aussi une série anthologique, c'était même la série concurrente de The Twilight Zone) ne se fait plus trop aujourd'hui. On considère en effet que ce n'est pas assez rentable, car non seulement il faut renouveler les décors à chaque épisode et redoubler d'imagination pour trouver d'autres personnages et des histoires à partir d'un simple thème, mais en plus le public n'est pas fidélisé aux personnages: il n'y a pas de vedettes. Il faut remarquer cependant que le raisonnement peut-être pris à contre-pied; car d'une part le cachet d'une vedette peut être bien plus envahissant dans le budget que le décor (Bill Cosby, auteur et interprète principal de The Cosby Show a été en son temps l'homme au plus gros salaire du monde), d'autre part il faut bien avouer que si une série est bien faite, vedette ou pas vedette elle marchera tout de même (ce qui expliqua le succès des anthologies des années 1960).


Une série exceptionnelle

Cette série est née sur C.B.S. en 1959, de l'imagination fébrile et sans limites de son créateur et interprète occasionnel Rod Serling. Ancien boxeur, décoré eu feu lors de la seconde guerre mondiale, il avait commencé avec Playhouse 90 (série anthologique de drames d'une heure et demie) qu'il avait abandonné, agacé par une censure et des contraintes trop pesantes de la part des annonceurs. Ce qu'il voulait faire, c'est une série intelligente, quelque chose qui s'adresse à des adultes, à des gens qui regardent leur téléviseur comme on lit un livre, avec concentration et en acceptant d'y réfléchir. Les séries d'alors, comme la plupart de celles d'aujourd'hui, s'adressaient surtout soit aux hordes de ménagères américaines, soit aux jeunes avec les multiples séries d'S.-F. ou espionnage pleines d'actions ou d'effets spéciaux. The Twilight Zone ne devait pas être racoleur. Pas de pistolets laser, pas de batailles de robots (Lost in Space), pas de sous-marin futuriste (Voyage to the Bottom of the Sea), pas de monstre Z très féroce (The Outer Limits) ni d'espions aux gadgets dans les souliers (The Man from U.N.C.L.E.). Pour lancer sa série, Rod Serling dût s'y reprendre à plusieurs fois avant de convaincre les responsables de chaîne, il dût réaliser trois pilotes, c'est à dire trois épisodes tests (on n'en fait d'habitude qu'un seul) avant que la formule ne soit acceptée (on comprend les réticences, puisque comme chacun sait, ce n'est pas toujours le moins débile qui fait le plus d'audience).

En effet, son premier pilote, un téléfilm diffusé au sein de Desilu Playhouse déclenche un tollé enthousiaste au courrier, ce qui pousse C.B.S. à demander un second, puis un troisième pilote qui achève de les convaincre.

The Twilight Zone stimulait l'imagination au lieu de l'anesthésier. Les épisodes n'étaient pas servis tout épluchés; au lieu d'abrutir son public, celui-ci était entraîné dans les vastes champs de réflexions que les épisodes ouvraient à chacune de leur conclusion. Souvent, Rod Serling introduisait lui-même les épisodes. Cigarette à la main, complet noir raide, sourire cynique, il explique, présente le personnage de l'épisode et donne un avant goût de son voyage "all the way to his appointed destination which, contrary to (... [his]) plan, happens to be in the darkest corner of the Twilight Zone" (Nightmare at 20,000 Feet). A l'origine, c'est Orson Welles que Rod Serling voulait, mais ce dernier était trop cher et il dût les faire lui-même. Il était tellement sensible, tremblant de trac, que c'est pendant ses répétitions que les opérateurs le filmaient, sans le lui dire. Véritable démiurge, il ne nous fait pas oublier que c'est lui qui torture les personnages, avec ses histoires impossibles et alambiquées. Il aurait bien du mal, d'ailleurs, à nous le faire oublier car les destins malheureux de ses victimes en noir et blanc ne sont certainement pas classiques. Il est évident qu'ils sortent de l'esprit d'un romancier poète du fantastique et pas de l'évolution normale du scénario.

Ces histoires sont dingues, partant de postulats simples, voire primaires, qui peuvent s'exprimer sous la forme de la petite question "Que se passerait-il si...?" Jugez par vous-même: que se passerait-il si un passionné de lecture se trouvait seul au monde (Time Enough at Last), si on donnait à un exilé pour tout compagnon un robot féminin (The Lonely), si un officier avait le don de voir à l'avance lesquels allaient mourir à la prochaine offensive (The Purple Testament), si quelqu'un se retrouvait dans la ville de son enfance (Walking Distance), si un jeune homme se réveillait pendant son enterrement (The Last Rites of Jeff Myrtlebank)? Les auteurs ne prétendaient nullement répondre à ces questions, mais juste à raconter un conte, entrouvrir la porte pendant une demie heure et y laisser passer un rayon de magie. "Open the window... to your imagination" demande l'auteur au public, mais ça ne suffit pas, car c'est au spectateur de faire le pas suivant au delà du seuil de la fenêtre pour entrer dans le jeu.

On peut encore rêver, après un épisode de The Twilight Zone, car la fugacité nous laisse sur notre faim avec des idées géniales et toute une richesse. On est tenté de poursuivre pour sois les implications chimériques de l'idée qu'à exprimé l'auteur. C'est clair, chaque épisode peut-être développé en long métrage ou en roman. D'ailleurs, de nombreux auteurs ne s'en sont pas privés (Steven Spielberg, John Landis, David Cronenberg, John Carpenter pour ne citer qu'eux).

Ces auteurs pourtant, surtout les autres car ceux-là sont plutôt bons, auraient mieux fait de s'inspirer de la méthode plutôt que des thèmes. Dans ces épisodes, aucun effet spécial, aucune scène déshabillée ni outrancièrement violente. La sobriété est de rigueur. De temps en temps, une soucoupe volante en aluminium (The Invaders) ou un comédien déguisé en créature humanoïde (To Serve Man) apparaît, mais ce sont là les seuls artifices. Avec ça, uniquement par leur pouvoir de suggestion, les auteurs nous ont fait frissonner, paniquer, trembler, atteindre des sommets d'angoisse. Je me souviens lors de la diffusion sur Temps X que, devant l'hypnose que provoquait le téléviseur à ces moments et notre mine terrifiée quand approchait le dénouement, notre mère avait, sublime horreur, envisagé de nous empêcher de continuer à suivre cette série (je me souviens même que c'était suite à l'épisode The Eye of the Beholder).

Dans tous les cas, la clé du spectacle était dans le scénario. La magie, pour la plupart des histoires, c'était la façon dont l'univers bascule au détour d'un dialogue, d'une scène. Subitement ou insidieusement, il y a un réel passage dans la "zone crépusculaire" (traduction littérale de twilight zone). Ce passage peut se faire au début: comme pour ce camelot qui rencontre un homme en complet noir qui prétend être sa mort et à qui il devra faire son boniment (One for the Angels); comme pour ces habitants de Maple Street qui sont persuadés qu'il y a un extraterrestre parmi eux parce qu'un vaisseau spatial s'est posé quelque part et que le courant a des perturbations (The Monsters Are Due on Maple Street); comme pour ce pionnier, en 1847, perdu dans le désert, qui tombe sur une autoroute et se retrouve en 1961 (A Hundred Yards over the Rim). Le passage peut aussi se faire à la fin, en un dénouement renversant, mais ne comptez pas sur moi pour vous raconter People Are Alike all over, I Shot an Arrow into the Air ou The Grave.

Soyons un peu rétrograde, et n'hésitons pas à dire que de nos jours, les cinéastes (cinéma ou télévision) sont bien plus préoccupés de frapper avec des images qu'avec des idées. Un réalisateur de décors me racontait dernièrement qu'il trouvait insensé les sommes colossales englouties par les décors d'opéra de nos jours, pour des spectacles éphémères qui ne restaient même pas une saison. Il se disait lui même "de la vieille école", pensait que l'opéra, c'était la musique et la voix, et il se lamentait que les auteurs se préoccupent tant des décors, chassant du public ceux qui n'ont pas les moyens de payer le prix du billet qui assume naturellement les frasques décoratrices. Au cinéma, il y a beaucoup trop de cinéastes et de membres du public qui fondent ou jugent un film sur ses trucages. Combien de fois entend-on des phrases du type "Il est super ce film, Y'a plein d'effets spéciaux." Pour moi, non seulement un film peut-être bon, avec des effets spéciaux ringards, mais un film avec des effets époustouflants peut être raté. Par exemple, Highlander, The Quickening que fit Russel Mulcahy en 1990 avait de superbes images futuristes et des étincelles à ne plus savoir qu'en faire; et pourtant c'est un film bien minable que l'originalité du titre français n'arrange pas: Highlander, le retour (même la série est mieux que le film, elle est même très bien). The Twilight Zone est une leçon pour tous les cinéastes modernes, car nous avons là du vrai fantastique, d'excellente qualité, sans artifices coûteux, complètement cérébral. Cette leçon et bien utile, surtout à l'heure où les ordinateurs peuvent animer des pingouins (vous avez cru que j'allais dire dinosaures? Ben c'est perdu! Je parle naturellement des foules de pingouins de synthèse de Batman Returns).


Les auteurs

Rod Serling a été un des principaux scénaristes (92 épisodes sur 156), mais d'autres grands noms ont collaboré à la série tels Ray Bradbury (un seul épisode: I Sing the Body Electric) et Richard Matheson. Les autres scénaristes étaient Charles Beaumont, Earl Hammer Jr, George Clayton Johnson, Henry Slesar.

Ray Bradbury est connu pour ses romans The Martian Chronicles, Fahrenheit 451 et ses nouvelles assez poétiques et étranges de The Golden Apples of the Sun (titres français: Chroniques martiennes, 1950; Fahrenheit 451; Les Pommes d'or du soleil, 1956). Son premier conte a été publié en 1940. Il a beaucoup écrit pour les magazines et pour le cinéma (sans compter les adaptations de ses romans dont Fahrenheit 451): It Came from Outer Space, The Beast from 20,000 Fathoms, Moby Dick puis quelques épisodes d'Alfred Hitchcock Presents et enfin sa propre série télévisée Ray Bradbury Presents (titres français: Fahrenheit 451, 1966, de François Truffaut; Le Météore de la nuit, 1953, de Jack Arnold; Le Monstre des temps perdus, 1953, d'Eugène Lourié; Moby Dick, 1956, de John Huston; Alfred Hitchcock présente, 1955-1965, d'Alfred Hitchcock et Ray Bradbury présente, 1985-1986 et 1992).

Richard Matheson est un grand de la science fiction et du fantastique. Il a écrit 14 épisodes de The Twilight Zone, dont certains des meilleurs (Nick of Time, The Invaders, Little Girl Lost, Nightmare at 20,000 Feet). Il a été surnommé le scénariste de l'angoisse, a beaucoup écrit: des nouvelles (son Journal d'un monstre en 1950 le fait découvrir), des romans (I am a Legend, L'Homme qui rétrécit et après un silence prolongé: Otage de la nuit en 1989) et des scénarii dont celui de Duel. Son roman I am a Legend (Je suis une légende, 1955) est une des plus grandes histoires de vampire et inspira notamment The Night of the Living Dead de George A. Romero (La Nuit des morts-vivants, 1968).

Chez les réalisateurs, on trouvait John Brahm (The Lodger), Douglas Heyes, Lamont Johnson (A Gunfight), Mitchell Leisen (Death Takes a Holiday), Norman Z. McLeod (The Secret Life of Walter Mitty), Robert Parrish (Journey to the Far Side of the Sun) et... Don Siegel (titres français: Jack l'Éventreur, 1944; Dialogue de feu, 1971; Trois jours chez les vivants, 1934; La Vie secrète de Walter Mitty, 1947; Danger: planète inconnue, 1969). Journey to the Far Side of the Sun est un film qui semble tout droit sorti de The Twilight Zone, avec Roy Thinnes, le David Vincent de The Invaders (Les Envahisseurs, de 1967 à 1968, de Larry Cohen ). Chacun de ces auteurs a bien sûr fait d'autres très bonnes oeuvres mais dont on n'a pas la place de parler ici.

Don Siegel est un grand auteur de série B qui s'illustra dans les thrillers (The Verdict, The Killers), les westerns (très nombreux, dont The Shootist, dernier film de John Wayne), les films de gangsters (Baby Face Nelson), les drames, les films de guerre (Hell is for Heroes) ou les films de science fiction dont le grandiose Invasion of the Body Snatchers au titre racoleur (titres français: Verdict, 1946; A bout portant, 1964; Le Dernier des géants, 1975; L'Ennemi public, 1957; L'Enfer est pour les héros, 1962, L'invasion des profanateurs de sépulture, 1956) Il ne faut pas confondre ce dernier film avec la rechute couleur de 1978 de Philip Kaufman au titre très différent: Invasion of the Body Snatchers (L'invasion des profanateurs, avec Leonard Nimoy et Don Siegel) ni celle de 1993 d'Abel Ferrara au titre similaire du genre Body Snatcher, l'Invasion continue.


La Cinquième Dimension

La série originale a duré 5 ans, de 1959 à 1964 pour 156 épisodes, tous en noir et blanc de 25 min., sauf 18 de 50 minutes (inédits en France). La série avait fini par s'arrêter lorsque l'imagination de Rod Serling s'essouffle vers la dernière saison qui comprend pourtant certains des meilleurs épisodes (Nightmare at 20,000 Feet, Living Doll, Night Call). En 1985, sur l'initiative de C.B.S., la série renaît en couleur (sous le même nom), elle sera nettement moins intéressante (sans Rod Serling décédé en 1975) et le premier épisode sera diffusé en France sur La Cinq dès le 24 février 1986 sous le titre La Cinquième Dimension. On peut reprocher à La Cinq d'avoir changé le nom d'une série qui en avait déjà un (La Quatrième Dimension) pour le faire coïncider avec son nom et numéro de la chaîne, mais il faut reconnaître d'une part que ce titre est plus proche de la série que le précédent, car Rod Serling évoquait dans ses épisodes une "fifth dimension beyond that which is known to man"; d'autre part que ce changement permet au francophone de faire une bonne distinction entre la série classique en noir et blanc, et la refonte en couleur de 1985 qui porte le même nom en version originale. Plus de détails dans l'Internet Movie Database IMDB.

La nouvelle équipe des auteurs est fort intéressante avec Ray Bradbury (à nouveau), Arthur C. Clarke (2001, A Space Odyssey), Theodore Sturgeon (Les Plus qu'humains), Stephen King (Salem's Lot), Roger Zelazny (sur qui le No7 de Sensationnel! consacre un dossier) pour les scénaristes et Wes Craven (A Nightmare on Elm Street), Tommy Lee Wallace (Fright Night 2), Peter Medak (The Challenging), Joe Dante (Gremlins), John Milius (Conan the Barbarian), William Friedkin (The Exorcist) pour les réalisateurs (titres français: 2001, l'Odyssée de l'Espace; Les Plus qu'humains; Salem, 1975; Les Griffes de la nuit, 1984; Vampire, vous avez dit Vampire ? II, 1988; L'Enfant du Diable, 1980; Gremlins, 1984; Conan le Barbare, 1981; L'Exorciste, 1973).

Cependant, malgré l'effort de chacun et de bons épisodes dans le lot (excellents parfois), le souffle de Rod Serling a disparu et, en toute honnêteté, mais c'est (encore) un avis personnel, la deuxième série, puis troisième, est moins bien: 35 épisodes de 50 minutes rassemblaient deux ou trois histoires (deux saisons de 1985 à 1987) puis 30 épisodes de 26 minutes (une saison de 1987 à 1988). Entre temps, en 1983, un long métrage avait repris le même thème: quatre épisodes sous un titre encore une fois débordant d'originalité: The Twilight Zone, The Movie (La Quatrième Dimension en français, bien évidement) avec des scénarii de John Landis (An American Werewolf in London), Richard Matheson et dirigé par John Landis, Steven Spielberg (Duel), Joe Dante, George Miller (Mad Max). En 1986, certains remettront ça avec Amazing Stories (Histoires fantastiques en français) réalisé par Steven Spielberg, William Dear, Robert Zemeckis et interprété par Kevin Costner, Joe Dante, Burt Reynolds, Clint Eastwood, Christopher Lloyd (titres fançais: Duel, 1971 -ça c'est un film digne de The Twilight Zone, c'est le tout premier film de Steven Spielberg-; Mad Max, 1977).


La version française

La série a été diffusée en France pour la première fois sur la 1e chaîne de l'O.R.T.F. en 1965, et avait déclenché une vague d'indignation chez les uns et d'admiration chez les autres. En 1984, T.F.1 rediffuse la série dans l'excellente émission Temps X des frères Bogdanov, pour faire suite à The Prisoner. Le doublage de l'O.R.T.F. ayant été perdu, il est refait, et c'est Guy Chapelier qui prêta sa voix à Rod Serling et à d'autres personnages de la série, ce qui est tout à fait insupportable. Le système français de doublage n'est pas adapté aux anthologies, où l'on ne devrait pas retrouver les mêmes doubleurs d'un épisode à l'autre, mais c'est comme ça, et même la meilleure série ne fera pas l'objet d'un traitement spécial.

Guy Chapelier, ayant déjà doublé Dirk Benedict (Futé) dans The A-Team, sera appelé à doubler par la suite Scott Bakula (Sam Beckett) dans Quantum Leap.

Titres français des épisodes cités

Vous trouverez une liste complètes des épisodes de la série, avec titres originaux et titres français dans l'Épisothèque.


Pour en savoir plus...

Sur le Net

Documents en papier

Images et sons

Sources

Pour constituer ce dossier, j'ai consulté les documents suivants:

Merci à Kronos, Frédéric Mabilat et Jean-Noël Pellaud pour leur participation.



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