Analyse détaillée de deux épisodes: The Project Strigas Affair et The Bridge of the Lions Affair.
Série d'espionnage crée par Sam Rolfe et Norman Felton, U.S.A., 45 min, musique générique de Jerry Goldsmith, avec Robert Vaughn (Napoléon Solo), David McCallum (Illya Kuryakin), Leo G. Carroll (Alexander Waverly).
Épisode No9 diffusé le 24 novembre 1964, noir et blanc, de Joseph Sargent, scénario d'Henry Misrock, producteur associé Joseph Calvelli, musique de Walter Scharf, photographie de Fred Koenekamp, directeur artistique George W. Davis et Merrill Pye, avec William Shatner (Michael Donfield), Peggy Ann Garner (Ann Donfield), Werner Klemperer (Laslo Kurasov), Leonard Nimoy (Vladeck), Narda Onyx (Mme Kurasov), Susanne Cramer ("Mr Smith"), Sheila Stephenson (l'infirmière), Will J. White (Un policier), Woodrow Parfrey (Linkwood), inédit en France.
Laslo Kurasov, ambassadeur d'un état des Balkans, répète un discours agressif, dénonçant les accords de paix Est/Ouest. Il rêve pour son pays de gloire et de conquêtes. Alerté, U.N.C.L.E. dépêche ses deux meilleurs agents en vue d'éliminer Laslo Kurasov de la scène politique. Ceux-ci décident de monter une machination afin de le discréditer. Napoléon Solo et Illya Kuryakin vont rallier à eux Micheal Donfield, propriétaire d'une entreprise de désinsectisation (exterminators), qu'ils font passer pour un savant de grande valeur, vénal et ivrogne, qui accepterait de vendre la formule du "strigas", nouvelle arme chimique révolutionnaire. Les premiers contacts semblent délicats, et un malheureux quiproquo menace de tout faire échouer. Enfin, le plan semble se dérouler sans encombre jusqu'à ce que la situation se retourne magistralement et mette soudain le jeune homme et sa femme, débutant dans le métier d'agent secret, dans une affaire dangereuse que plus personne ne contrôle.
Comme c'est souvent le cas dans cette série, l'épisode est mis en valeur non pas par le célèbre couple Solo/Kuryakin mais par l'intermédiaire des seconds rôles qui font l'étoffe du scénario. D'un côté: William Shatner, le très fameux Captain Kirk de Star Trek. Il interprète Micheal Donfield, jeune chimiste un peu casse-cou, au visage angélique. Il ne ferrait pas de mal à une mouche et semble très amoureux de sa femme, mais cache une sournoiserie ironique et un sens de la tromperie qui piégerai n'importe qui. De l'autre côté: Werner Klemperer, le non moins fameux Cel Wilhelm Klink de Hogan's Heroes (Stalag 13/Papa Schultz), un capitaine contre un colonel. Son visage mou et tordu convient parfaitement au rôle machiavélique, dédaigneux, cupide et un rien naïf de Laslo Kurasov. Ces deux interprétations de personnages forts vont polariser l'épisode. La tension entre les deux parties et la crainte de voir se déchirer la mince toile de la machination vont être par là accentuées. Chacun, dans leur manière, est contrôlé par Solo et Kuryakin, qui supportent par là toute la responsabilité de l'affaire. Heureusement, leurs apparitions souriantes et décontractées vont permettre à Micheal Donfield, et au public, de souffler un peu. A la fin pourtant, anticipant la pensée des téléspectateurs, n'est-ce pas Micheal Donfield qui dira "And now, what is the next case ?"
A côté de ces deux grands rôles, l'interprétation de Leonard Nimoy, sauf dans les dernières minutes lorsqu'il prend le pas sur Laslo Kurasov, passe un peu en second plan. Léonard Nimoy joue là Vladeck, le second de Laslo Kurasov. Il sera rendu célèbre par son rôle de Mr Spock, second du Captain Kirk dans la même série Star-Trek en 1966. En 1969, dans Mission: Impossible il interprétera Paris, remplaçant Rollin Hand (Martin Landau) parti avec Cinnamon Carter (Barbara Bain) aller par la suite concurrencer les rediffusions de Star Trek avec Space 1999 (Cosmos 1999).
Merci à Véronique Perrot et à Claude Mesplède
. Attention. Ce résumé révéle des information gravement susceptibles de gâcher le plaisir des futurs spectateurs de cet épisode.
Derrière son bureau, un diplomate récite son discours à sa femme. Il dénonce la conférence de désarmement qui se prépare entre l'Est et l'Ouest. En guise de critique, sa femme lui demande d'être plus convaincant et plus ferme, il semble lui être assez docile.
Au Q.G. d'U.N.C.L.E., on est mécontent. Le diplomate agressif, Laslo Kurasov, s'inspire des plus grands guerriers criminels de l'Histoire. Son pays serait heureux d'une guerre déchirant l'Est et l'Ouest, récupérant par la suite les restes de la catastrophe. U.N.C.L.E. veut l'éliminer de la scène politique.
Un mourant, retenu par deux policiers, arrive à pénétrer à l'ambassade et dire "Strigas 1L893" en exhalant son dernier soupir devant Kurasov.
Intrigué, ce dernier fait faire une enquête, mais on comprend peu à peu que c'est un coup monté par Solo et Kuryakin.
Solo et Kuryakin contactent un jeune couple: Michael et Ann Donfield,
qui mène difficilement une petite entreprise de désinsectisation:
la Continental exterminating company, elle même menacée d'extermination
par ses créanciers. Solo et Kuryakin ont besoin d'un agent ayant
un passé impeccable. Micheal accepte, sa femme reste méfiante
mais se plie à la demande des deux agents. L'entreprise de dératisation
en question sera censée être la couverture du QG de Strigas.
Lui est censé être un brillant chimiste aimant les femmes
et l'alcool. WL893 serait son nom de code.
Suite à leur enquête, les hommes de l'ambassade apprennent
que leur étrange visiteur agonisant est mort à l'hôpital
et est administrativement disparu pour le CIA. Retrouvant les coordonnées
de Michael Donfield par son nom de code, ils envoient quelqu'un fouiller
là-bas. Ils trouvent une ligne téléphonique (installée
par Kuryakin) en communication directe avec le président des USA.
Soirée à l'ambassade. Donfield fait une apparition remarquée avec son numéro d'ivrogne, il laisse penser qu'il accepterait de se laisser acheter. Solo se fait passéer pour son ange gardien. Kuryakin, déguisé en le colonel Mikaïlevitch Doniev, agent ennemi, entre dans la confiance de Kurasov en écartant de lui un verre empoisonné. Il lui fait croire à un rival qui essaie de récupérer le dossier Strigas pour se propulser sa carrière au dépit de celle de l'ambassadeur.
Donfield reçoit un contact par téléphone, un rendez-vous. Il va y aller avec Solo. Suite à un incompréhensible quiproquo, le plan qui visait à éliminer Solo pour que Donfield se retrouve seul, échoue, et c'est Donfield qui se fait écarter. C'est donc Solo qui prend le contact, avec la ravissante "Mr Smith". Invoquant les risques encourus, il demande deux millions de dollars. Strigas, selon lui, est un produit invisible, fabriqué secrètement dans un complexe hautement confidentiel.
A son retour, Solo et les autres mettent au point la suite des opérations. Mrs Donfield est inquiète. C'est pourtant Micheal Donfield qui va prendre la suite et rencontrer Linkwood, le payeur intéressé. Strigas, continue t'il, est un gaz de combat révolutionnaire. Pendant que Solo surveille et enregistre l'entretient, Mr Smith arrive inopinément et croise Donfield sans savoir qui il est. Solo, qu'elle imagine sortir de l'entrevue, sauve la situation. Pendant ce temps là, les ennemis ont piégé Donfield en l'enregistrant et prenant des photographies. Ils le menacent de le dénoncer à son pays. Celui-ci cède et accepte de leur donner d'avantages d'informations.
A l'ambassade, Kurasov prépare la transaction finale. Doniev (Kuryakin), écarte Vladeck, l'assistant de Kurasov, afin de mieux maîtriser la rencontre. Ses réserves sont d'autant plus justifiées que Vladeck se fait méfiant.
La transaction Strigas s'effectue: Kurasov, Doniev, Linkwood, Donfield et l'argent se donnent rendez-vous dans une luxueuse suite. Strigas, selon Donfield, serait un produit capable de plonger toute une population dans le sommeil, afin d'éviter de massacrer les ressources humaines et matérielles d'un pays en cas d'invasion. Au moment où Donfield s'éloigne avec la valise et laisse derrière lui des formules sans valeur, Vladeck arrive. Il vient de recevoir un coup de téléphone du premier ministre, et vient d'apprendre que Kuryakin est un imposteur. La supercherie est découverte. Devant le regard terrifié de Donfield, Doniev/Kuryakin avale une pilule de cyanure. Kurasov, terrifié à son tour s'enfuit laissant Donfield à son cadavre.
Les deux agents de l'U.N.C.L.E. se retrouvent avec les Donfield et remontent un plan afin de rattraper l'échec. Ils capturent Linkwood, le piègent en l'enregistrant tandis qu'il vendait son pays contre sa vie, et le forcent à aller trouver Kurasov lui raconter des mensonges mis au point par Solo et Kuryakin. Imaginant que Kuryakin était un agent véreux envoyé par le rival de Kurasov, l'ambassadeur reprend l'affaire, retrouve Donfield et lui arrache la formule, laissant derrière lui l'argent de son pays.
Les deux agents de l'U.N.C.L.E. récupèrent les devises et les virent dans un compte bancaire au nom de Kurasov. Peu de temps après, les supérieurs de Kurasov découvrent que la formule du Strigas décrit un produit de jardinage et, après enquête, découvrent l'argent payé quelque temps auparavant dans son compte en banque. C'est la chute, il est ramené dans son pays entre deux gorilles sous le regard narquois des quatre intriguants, et est remplacé par Vladeck, tout sourire devant son nouveau bureau.
Série d'espionnage crée par Sam Rolfe et Norman Felton, U.S.A., musique générique de Jerry Goldsmith, avec Robert Vaughn (Napoléon Solo), David McCallum (Illya Kuryakin), Leo G. Carroll (Alexander Waverly).
Épisodes No49 et 50 diffusés les 4 et 11 février 1966, couleur, 2 fois 45 min., de E. Darrell Hallenbeck, scénario de Howard Rodman, histoire de Henry Slesar, produit par Boris Ingster, adaptation écran de Howard Rodman, directeur artistique James Sullivan, décoration de Henry Grace, Charles S. Thompson, Jack Mills, assistant directeur Wilbur Mosier, éditeur film William B. Gullick, supervision de production David Victor, musique de Gerald Fried, avec Maurice Evans (Sir Norman Swickert), Vera Miles (Mme de Sala), Ann Elder (Joanna Swwet), Bernard Fox (Jordin), avec Dolores Faith (Lorelei Lancer), Anna Capri (Do Do), Harry Davis (Alexander Gritsky), Yvonne Graig (Wanda), Monica Keating (Olga), Cal Bolder (Fleeton), Robert Easton (Le Texan), James Doohan (Phillip Bainbridge), Ollie O'Toole (Corvy), Antony Eustrel (Steward), Richard Peel (L'homme au chat), Barry Bernard (propriétaire du magasins d'animaux).
Solo et Kuryakin sont chargés de retrouver le biochimiste Alexandre Gritsky. Sur une récente photo de lui qu'ils possèdent, le savant a rajeuni de trente ans. Aurait-il découvert un sérum de jouvence? Pour le savoir, les agents de l'U.N.C.L.E et ceux du T.R.U.S.H. se livrent à une course poursuite afin de mettre la main sur le produit miracle. Solo s'oriente vers la maison de haute couture de Mme de Sala qui, en fait, dissimule un laboratoire secret. Sa propriétaire a le projet de rajeunir Sir Norman Swickert pour qu'il prenne le pouvoir en Angleterre et qu'elle puisse donner libre cours à son esprit dominateur.
Ces deux épisodes réunis en long métrage, ont été diffusés en salle sous le titre One of Our Spies is Missing.
Maurice Evans est le remarquable père de Samantha dans Bewitched (Ma sorcière bien-aimée), Bernard Fox est le Dr Bombay dans la même série et le Cel Critendon dans Hogan's Heroes (Stalag 13/Papa Schultz). Yvonne Graig est Batgirl dans la série Batman de 1966 avec Adam West et Burt Ward.
. Attention. Ce résumé révéle des information gravement susceptibles de gâcher le plaisir des futurs spectateurs de cet épisode.
Quelque part à Soho, Londres. Kuryakin montre un superbe collier pour chat enchassé de joyaux à un vendeur d'animaux, en lui demandant un beau et gros chat, "le genre de chat qui se fait voler..." Une fois dehors, Kuryakin chasse l'animal gentiment, puis le suit, ayant laissé un émetteur dans le collier.
Un individu à casquette fume doucement devant une porte cochère. Il attrape le chat tandis qu'une dame au visage sévère l'observe. Kuryakin rejoint l'homme l'air menaçant. Craintif, ce dernier prétend qu'il ne faisait rien de mal. Kuryakin lui tend alors une belle somme d'argent pour savoir "où il les emmène", pensant avoir mis la main sur un voleur spécialiste des félins domestiques. L'homme finit par avouer qu'il les porte à un certain Corvey, qui les lui achette tous, surtout les plus gros. Le femme qui observait la conversation sort une arme et abat Kuryakin et l'homme.
Au QG d'U.N.C.L.E., Waverly montre une diapositive de Benjamin Lancer, grand biologiste génétique, prix nobel pour ses recherches sur le vieillissement des chats, établissant un parallèle avec l'être humain. Il a pris sa retrait il y a trois ans. Une seconde diapositive montre le même visage, mais âgé de trente ans, diaposotive prise la semaine dernière. D'après Waverly, ils ont les mêmes umpreintes digitales. Pensant qu'il pourrait s'agit d'une falsification, Solo suppose qu'il faudrait voir les deux hommes, à quoi Waverly lui demande de retrouver le Dr Lancey et de le mettre au secret pour faire des identifications formelles, par la structure de rétine par exemple, et pour le mettre à l'abri du T.R.U.S.H.
Waverly donne à Solo les coordonnées de la fille de Lancey, manequin à Paris, en lui recommandant d'être sage avec elle. Alors que Solo lui demande s'il peut en profiter pour voir Kuryakin à l'hôpital de Londres, Waverly le rassure en disant qu'il a quitté l'hôpital pour reprendre sa chasse aux chats dans Soho.
Magasin De Sala, Paris. Solo a du mal à se faire présenter à Lorelei Lancer, mannequin de la maison. Il parvient à lui dire qu'il désire retrouver son père, pour une question de vie ou de mort. Mme de Sala refuse. Un fois Solo parti, Lorelei interroge sa tyranique patrone qui élude les réponses par des arguments de féministes. Dans le magasin, on reconnaît la tueuse de Soho, qui s'appelle Olga. Mme de Sala sait où se trouve le père et le cache à Lorelei, lui conjurant le silence et la confiance. Mme de Sala demande à Do Do, une autre de ses filles, de surveiller Lorelei, et de l'empêcher par tous les moyens de coàntacter Solo.
Kuryakin continue de suivre son chat leurre, lui même poursuivi
par un ridicule chien tâché.
Solo prend contact avec U.N.C.L.E. Après quelques échanges
romantiques avec la secréataire, Waverly lui demande de rappeler
Kuryakin.
Chez Sir Norman Swickert, Surrey, Mme de Sala, accompagnée d'un médecin vient retrouver le vieil homme pour lui administrer sa cure. Elle semble trés amoureuse et essaie de le convaincre que le temps où il était puissant et craint n'est pas fini.
Paris, Lorelei demande à Do do de lui laisser voir Solo, mais cette dernière appelle Olga et retient le jeune fille avec un poignard. Solo appelle au téléphone, Do do et Olga lui tendent un piège pour le faire venir. Arrivé à l'appartement, Solo rencontre Do do qui lui fait un numéro de charme et lui propose un café en attendant Lorelei. Elle lui verse un produit dans la crème du café. Mais le chat renifle la crème et grimace. Voulant faire parler Do do, Solo l'oblige à sortir son poignard. Après une brève échauffourée, un texan chevaleresque les sépare en laissant Do do s'enfuir. Ils découvrent tous deux Lorelei noyée dans la baignoire. Dans le bureau, une lettre adressée à Lorelei par son père indique qu'il peut être contacté par l'intermédiaire de Phillip Bainbridge à Londres.
Au Byron club, où les femmes ne sont pas admises, il oblige une jeune infirmière en acceptant pour elle de remettre un trés important médicament à Sir Norman Swickert.
Phillip Bainbridge, le jeune homme de la diapositive, joue aux échecs avec Norman. En discutant, Phillip rappelle au vieillard que le 3 novembre 1919, alors que lui-même était âgé de 37 ans, ils étaient ensemble au nord du Groenland avec le McEntren Pole Expedition... "Près de 50 ans plus tôt" commente Norman impressionné.
Phillip lui propose de rajeunir de 20 ans. Olga apparaît, voit Solo, tue Phillip et s'enfuit. Solo la poursuit jusque dans une vieille scène de théatre où elle retrouve Mme de Sala. Une fusillade-poursuite s'engage alors dans les décours des 1001 Nuits et la structure en toile d'araignée du théatre. Solo attrape Mme de Sala qui adjure Olga de le tuer. Hésitante, Olga tire dans sa direction mais atteint Mme de Sala. Elle s'enfuit.
Solo entre dans une riche propriété en faisant une facétie au gardien. C'est chez Sir Norman Swickert. Il y trouve une partie d'échec en cours où le nom de l'absent est Benjamin Lancer. Après s'être excusé d'avoir observé l'échiquier sans être membre du Bridge of Lions club, Solo se présente à Swicket comme enquêteur sur la mort récente et violente de Phillip Bainbridge et lui demande s'il est sûr de l'identité du mort: Phillip Bainbridge ou Benjamin Lancer. Après un diatribe philosophique sur la communication entre les grands hommes du monde, Swickert dira à Solo que le mort était Bainbridge, mais que Lancer aussi est mort. Alors que Solo s'éloigne de la propriété, Olga l'observe.
U.N.C.L.E. contacte Solo. Il y a du nouveau sur Mme de Sala. Née en 1931, Swickert la reccueilli. Elle possède des société de cosmétiques. Un point commun avec Lancer: Alexander Gritsky, chimiste et actionnaire chez elle, et qui fut élève de Lancer.
A ce moment, les roues de l'autoimobile de Solo s'échappent et la voiture se renverse. Un motard s'arrête auprès de Solo Assomé. Aux appels radio de Waverly inquiet, le motard se présente comme étant Jordin, et ce qui permet de l'identifier comme agent du T.R.U.S.H.
A Soho, Kuryakin a trouvé l'endroit où sont retenus les chats. Le sien a maigri. un homm armé pénètre à son tour. Après un brève fusillade; Kuryakin s'aperçoit qu'il s'agit de Solo, sur la piste de Gritsky. Ils trouvent un chapeau portant l'étiquette de Swickert. Chez Swickert, un vieil homme et Mme de Sala utilisent une machine. Le viel homme prétend à Swickert, qui vient de subir le traitement, qu'il va rejeunir.
Solo et Kuryakin entrent clandestinement, touvent une jeune femme (l'infirmière de Swickert) en chemise de nuit et se font assomer par le gardien géant. Celui-ci les descend dans une presse à vin, sous l'oeuil vigilant d'Olga, et fait descendre le pressoir.
Swickert, Mme de Sala, l'infirmière et le vieil homme quittent la propriété emmenés par le gardien, suivis par Olga. Jordin, intrigué, inspecte les caves et trouve Solo et Kuryakin au fond de la presse. Kuryakin est mort, Solo négocie sa vie contre des informations. Jordin le fait sortir de la presse, mais il ne semble pas savoir grand chose. Kuryakin, prétendu mort seulement, arrive à s'extraire et fait faire fuir Jordin.
Les journaux annoncent le retour de Swickert sur la scène boursière. Effectivement, paraissant trente ans de moins, il se présente auprès de ses amis, et rencontre Solo et Kuryakin, refusant de leur dire où est Gridsky, mentionnant simplement son mariage avec Mme de Sala. Mais le T.R.U.S.H. est à l'écoute. Dans le magasin de mode qui cache un laboratoire secret, le T.R.U.S.H. débarque, tue Olga et enlève Gritsky. U.N.C.L.E. arrive à son tour, trop tard pour retenir Jordin et Gritsky son prisonnier.
U.N.C.L.E. aussi est à l'écoute, Solo et Kuryakin surveillent la ligne de Swickert. Jordin a enlevé Gritsky par avion, il contacte la nouvelle Mme Swickert: il veut vendre Gritsky. Solo rentre en force chez Swickert pour le rencontrer. Mme Swickert part au rendez-vous de Jordin. Kuryakin les intercepte: à l'occasion d'un accident provoqué, il glisse un microphone dans son sac.
Chez Swickert, Solo et l'infirmière écoutent le mouchard. Swickert lui même, fait semblant de dormir sur la canapé mais écoute aussi. Ils entendent Mme Swickert et Jordin passer un accord infâmant pour récupéréer Gridsky. L'infirmière supplie Solo de ne rien révéler à Swickert, Solo pense le contraire, et demande à Waverly de venir le lui dire lui même.
Swickert se redresse au moment où Jordin revient. Gritsky est tracassé par la santé faible de Swickert.
Confiant, Waverly arrive, en pleine réunion politique. C'est pourtant Jordin qui a le contrôle, et Waverly rejoint Solo et l'infirmière dans la presse à vin. Swickert, finalement effrayé par le processus essaie de tuer Gridsky. Jordin intervient in extremis, mais sans empêcher Bracket de convaincre Gridsky que sa mort est tristement nécessaire.
Kuryakin se présente à la grille et passe le gardien. Pendant ce temps là, Waverly sort de sa cravate un filament inflamable avec lequel ils percent les parois de la presse. C'est alors au tour de Solo de retirer ses boutons pour forcer la porte de sortie. Canardés à la sortie par deux truands armés de fusils de style futuriste, ils les neutralisent grâce à Kuryakin qui surgit inopinémant.
A la réunion politique, Swickert, sous couvert de faire l'éloge du procédé, réclame à l'assemblée de le détruire. Jordin sort son pistolet pour l'abattre, mais Mme de Sala fait rempart de son corps et s'effondre devant son amant consterné.
Solo et Kuryakin arrivent au laboratoire et trouvent un Dr Gridsky juvénile décédé suite à un traitement abusif. Jordin les surprend. Il récupère les plans et notes et veut détruire la machine; celle-ci explose, tuant Jordin. Solo et Kuryakin récupèrent les notes à leur tour, mais elles sont en code. Au QG, Waverly se désole en calculant que, en ce qui le concerne, elles ne seront pas décodées suffisament tôt.